Paris – 7 décembre 2020 – TheraPanacea, Gustave Roussy, l’AP-HP – Pitié Salpêtrière, l’Institut de Cancérologie Strasbourg Europe et GE-Healthcare annoncent une collaboration prometteuse pour fournir une solution alimentée par l’IA afin d’optimiser la réponse au traitement par radiation des patients atteints de tumeurs cérébrales (glioblastome).

Le glioblastome (GBM) est l’un des cancers les plus complexes, mortels et résistants aux traitements, avec une survie estimée à seulement 12 à 18 mois. Malgré sa longue histoire (première identification scientifique dans les années 1920), seuls quelques médicaments et dispositifs de traitement sont utilisés aujourd’hui dans la prise en charge des patients atteints de GBM. La prise en charge standardisée qui ne prend pas suffisamment en compte la grande hétérogénéité de cette maladie ne permet pas d’améliorer de de manière significative la vie des patients. Afin de réduire le poids socio-économique du glioblastome dû à une prise en charge sous-optimale, TheraPanacea, l’AP-HP, Gustave Roussy, l’ICANS | Institut de cancérologie Strasbourg Europe et GE-Healthcare ont obtenu un financement compétitif de Bpifrance pour développer un traitement efficace et personnalisé aux patients dès que possible.

Tirant parti de son expertise dans le développement de logiciels de pointe utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour optimiser les diagnostics, les pronostics et les thérapies du cancer, TheraPanacea développera des algorithmes d’IA pour élucider la structure complexe du GBM et identifier des caractéristiques locales sous-jacentes qui sont invisibles aux yeux de l’homme. « Cette collaboration unique avec des partenaires cliniques exceptionnels fait évoluer la radio-oncologie vers un traitement plus personnalisé et intelligent afin d’offrir de meilleurs résultats, une toxicité moindre et une réduction substantielle des effets secondaires pour les patients atteints de GBM« , explique le professeur Nikos Paragios, fondateur et PDG de TheraPanacea.

Afin de permettre l’administration locale des doses de radiothérapie, le consortium combinera ces puissantes solutions d’IA avec les connaissances du domaine provenant d’institutions cliniques renommées. « L’objectif est de d’obtenir une solution robuste, fiable et simple pour individualiser le traitement du GBM, et qui pourra également améliorer la prise en charge radio-thérapeutique pour les autres localisations tumorales« , commente le professeur Eric Deutsch, chef du département de radiothérapie à Gustave Roussy et directeur de l’unité Inserm 1030 – Radiothérapie Moléculaire et nouvelle thérapeutique. Le professeur Georges Noël, chef de pôle 4R (Radiothérapie | Radioisotopes | Radiologie | Radiophysique) à l’ICANS | Institut de cancérologie Strasbourg Europe, souligne que « cet effort unique permettra d’introduire de nouvelles options radiothérapeutiques qui modifieront le paradigme de l’homogénéité des doses en vue d’un meilleur contrôle local de la maladie, ce qui conduira à de meilleurs résultats et à une meilleure qualité de vie pour les patients« .