Orsay, le 17 mai 2019 – C’est avec le dépôt de deux brevets et la perspective d’une création de start-up dans le courant de l’année que le projet GLISS (General Liquid Interface Specific Surfaces) achève ce 2 mai 2019 le programme de maturation initié entre la SATT Paris-Saclay, le CNRS et l’ENS PARIS-SACLAY en octobre 2017.
Objectif de ce programme porté par Malcolm Buckle et Claude Nogues, respectivement directeur de recherche et chargée de recherche au CNRS : proposer de lever le verrou technologique de la spécificité de la mesure par biocapteurs grâce à une innovation de rupture dans le domaine de la chimie de surface. Une avancée qui, en permettant un changement de paradigme technologique, devrait à moyen terme contribuer à révolutionner le diagnostic précoce des maladies.

Détecter une molécule spécifique en environnement complexe en s’affranchissant de toute interaction non spécifique : tel est à ce jour le principal verrou auquel sont encore confrontés les biocapteurs en plein essor depuis plusieurs années dans le monde de la recherche et du diagnostic. Un verrou technologique en passe d’être levé grâce aux travaux du Laboratoire de biologie et pharmacologie appliquée (LBPA, une unité mixte de recherche ENS Paris-Saclay – CNRS), et notamment à la mise en place d’une méthodologie exclusive relative à une chimie de surface. « Conscients que cette découverte était susceptible d’intéresser le marché des biopuces, nous avons très tôt décidé d’envisager une valorisation de nos recherches et c’est donc tout naturellement que nous nous sommes tournés vers la SATT Paris-Saclay », explique Claude Nogues.