Vitrine technologique

WOOF

Développement d’un anticancéreux contre les tumeurs canines

Investissement : 435k€

Domaine d’application : Santé

Domaine(s) scientifique(s) : Biologie et Chimie médicinale

Établissement(s) : Gustave Roussy

Valorisation : Transfert en cours/réalisé vers un industriel

#ImmunoOncologie #EtudeClinique #Véterinaire

CAS D'USAGE

Malgré le nombre considérable de chiens qui développent une tumeur solide au cours de leur vie, peu de traitements sont développés et optimisés spécifiquement.

L’utilisation d’agents de chimiothérapie développés pour l’homme n’est pas optimale pour une utilisation vétérinaire, ils nécessitent bien souvent une hospitalisation prolongée à chaque cycle de traitement afin d’éviter tout contact possible pour les propriétaires avec les selles ou urines contenant l’agent cytotoxique.

L’immunothérapie canine est en cours de développement et ne sera pas accessible au plus grand nombre en raison du coût probablement élevé et, dans le cas de son utilisation, un traitement combiné spécifique serait un plus pour la survie des chiens.

Il existe donc un réel besoin de développer des traitements appropriés, en tenant compte de la qualité de vie de l’animal et de son propriétaire sans pour autant diminuer l’efficacité des traitements

AVANTAGES

Le principe actif développé dans le projet WOOF a déjà été utilisé chez l’homme dans une autre indication par voie systémique. Une formulation sera optimisée pour un traitement local de la tumeur avec des doses subtoxiques au niveau général. Dans un contexte tumoral, il a été montré que le principe actif bien qu’administré localement, a également un effet distant sur des sites de tumeurs secondaires. Les selles et urines des animaux ne devraient pas contenir d’agents potentiellement dangereux pour l’homme, permettant une prise en charge « ambulatoire » et améliorant de ce fait le bien-être de l’animal et de son propriétaire

APPLICATIONS

Le projet WOOF vise à faire la preuve de concept d’efficacité clinique chez le chien. En première indication sur des carcinomes épidermoïdes, puis les mélanomes, le produit pourra être appliqué à l’ensemble des tumeurs solides chez le chien. Le produit sera également un bon candidat en combinaison avec le premier Anti-PD1 canin en cours de développement dans l’industrie vétérinaire. L’utilisation contre les tumeurs d’autres espèces est bien entendue possible.