Vitrine technologique

MOSKO

Anti-moustique à base de Bacillus thuringiensis

Investissement : 124k€

Domaine d’application : Agriculture et Environnement

Domaine(s) scientifique(s) : Biologie et Chimie médicinale

Établissement(s) : AgroParisTech - INRAE

Valorisation : Technologie à commercialiser

#Insecticide #LutteBiologique #LutteAntivectorielle

CAS D'USAGE

Au-delà de la nuisance qu’ils causent, certains moustiques et autres diptères sont vecteurs de virus et parasites responsables de problèmes de santé humaine et animale potentiellement graves. A cause du dérèglement climatique, des moustiques auparavant présents dans des zones géographiques délimitées s’adaptent désormais à de nouvelles régions : c’est le cas du moustique tigre porteur de la Dengue ou du Chikungunya.

Les insecticides sont le premier moyen de lutte, mais leur utilisation intensive a mené à l’apparition de résistances des moustiques, et est incompatible avec les plans de réduction des produits phytosanitaires.

Les solutions de lutte biologique disponibles les plus utilisées sont à base des bactéries Bacillus thuringiensis (Bt), qui présentent l’inconvénient de produire des toxines sensibles à la dégradation dans l’environnement (par les UV par exemple) donc peu efficace dans la durée. De plus, l’épandage de Bt sous forme de spores qui disséminent est problématique d’un point de vue environnemental et sanitaire.

AVANTAGES

La technologie MOSKO s’appuie sur une modification génétique de la bactérie Bt.

Elle est rendue d’une part non sporulante, résolvant les problématiques de dissémination. D’autre part, les toxines sont encapsulées, ce qui les protège des dégradations de l’environnement et augmente donc leur stabilité et leur efficacité dans le temps.

APPLICATIONS

Le produit développé par MOSKO s’inscrit dans le marché de la lutte antivectorielle, contre les insectes porteurs des virus de la Dengue, du Chikungunya, du Paludisme ou encore de Zika.