Orsay, le jeudi 27 mai 2021 – La signature du contrat de transfert technologique du projet de recherche NLISA vers la start-up LumediX par ses fondateurs opérationnels, Max Richly et Thibaut Mercey, et Xavier Apolinarski, président de la SATT Paris-Saclay, marque l’arrivée d’une nouvelle génération de tests de diagnostic in vitro. Avec une première application pour le diagnostic de la Covid-19, ces tests plus rapides, plus sensibles et plus accessibles permettront, à terme, une adaptation pour de nombreuses maladies infectieuses. Une révolution dans le domaine du diagnostic médical qui fait aujourd’hui l’objet d’une levée de fonds ambitieuse.
Une technologie 100 fois plus performante
Proposer des tests rapides sur bandelettes de qualité équivalente aux tests réalisés en laboratoire, accessibles à tous, partout et à tout moment, telle est l’ambition de la start-up LumediX. Son innovation : une technologie basée sur des nanoparticules luminescentes à base de terres rares dont les propriétés physico-chimiques uniques permettent d’augmenter leur sensibilité pour des tests jusqu’à 100 fois plus performants que les tests rapides actuels. Réalisés en pharmacie ou structure de santé, les résultats seront disponibles en 15 minutes via un lecteur connecté à une application smartphone.
« Notre technologie nomade permet de détecter des agents infectieux à des concentration plus faibles d’un facteur 10 à 100 par rapport aux autres tests rapides et de quantifier la dose de molécule cible. Elle permettra une détection plus précoce des maladies ainsi que la détermination du stade de l’infection » précise Max Richly, co-fondateur de LumediX.
Une aventure soutenue par la SATT Paris-Saclay, l’École polytechnique et le CNRS
À l’origine de cette aventure : des travaux de recherche menés au sein du laboratoire d’Optique et Biosciences (École polytechnique, CNRS, INSERM) et du laboratoire de Physique de la Matière Condensée (École polytechnique, CNRS). La technologie a ensuite été développée dans le cadre d’un projet de maturation initié entre la SATT Paris-Saclay, l’École polytechnique et le CNRS, dont la signature du contrat de transfert marque aujourd’hui l’aboutissement.
« Le projet de maturation a permis la consolidation du savoir-faire d’industrialisation des nanoparticules, le développement des premiers tests rapides en format « bandelette » et la mise au point des premiers prototypes de lecteurs optiques » précise Hélène Chautard, directrice de l’Investissement Pôle Sciences de la Vie de la SATT Paris-Saclay.