Vitrine technologique
Méthode d’évaluation du risque de néphropathie à BK-virus en transplantation rénale
Investissement : 529k€
Domaine d’application : Santé
Domaine(s) scientifique(s) : Biologie et Chimie médicinale
Établissement(s) : Université Paris-Saclay - Inserm - AP-HP - Gustave Roussy
Valorisation : Technologie à commercialiser
CAS D'USAGE
La néphropathie à BK-virus (Nx-BKv) est une infection virale opportuniste liée au traitement immunosuppresseur mis en place lors des greffes rénales.
Elle touche 10 % des patients transplantés rénaux. Elle mène à la perte du rein dans plus de 50 % des cas.
Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique et les méthodes de diagnostic actuelles sont invasives (biopsie rénale), trop tardives, et sources d’un grand nombre de faux négatifs (jusqu’à 30 %).
AVANTAGES
La méthode NEPHROVIR est une méthode innovante d’évaluation du risque d’apparition d’une néphropathie à BK-virus après transplantation rénale qui repose sur l’analyse de plusieurs biomarqueurs combinés.
Non-invasive, rapide et très spécifique, elle permet le dépistage et la stratification précoce des patients à risque de néphropathie à BK-virus et permet ainsi d’adapter le traitement immunosuppresseur lié à la greffe.
APPLICATIONS
La méthode NEPHROVIR permet de mieux évaluer la réponse à la prise en charge thérapeutique post-transplantation rénale et d’aider à moduler l’immunosuppression thérapeutique ou tout autre traitement qui permettrait de juguler la réactivation BK-virus, sans avoir recours à une biopsie du greffon rénal.
